Crédit photo Jérôme Poulalier
Pourquoi vouloir devenir coach ?
“J’ai personnellement souffert de la solitude du dirigeant lorsque j’étais à mon compte. J’avais la sensation que personne n’était là pour m’écouter et m’accompagner, cela devenait pesant. La difficulté de prendre des décisions devenait un frein. J’ai même été confronté au syndrome de l’imposteur, comme un manque de légitimité. Ce même sentiment d’isolement touche beaucoup de dirigeants, surtout dans le contexte actuel.”
Par ailleurs, “J’ai ressenti le besoin de faire appel à des coachs. L’idée était de surmonter des problématiques auxquelles je n’arrivais pas à faire face seul. Il me fallait des ressources extérieures.
Au fil du temps, cet exercice m’a amené à une véritable prise de conscience et j’ai réalisé que tout ce que j’avais entrepris n’était que par pragmatisme et non par choix. L’envie d’employer les outils du coaching pour accompagner m’est venue naturellement. Voici donc la raison pour laquelle, par le biais de mon expérience, je souhaite apporter mon aide et mon savoir-faire à ceux qui se sentent en difficulté dans leur rôle de dirigeants et/ou de managers.”
Quelles sont les valeurs d’un coach ?
“Pour moi, il est primordial de respecter les aspirations profondes de mon client. Le but n’est pas de lui dire quoi faire… ce serait tomber dans le côté gourou ! Il est important de ne pas créer une dépendance avec mon client et la parité relationnelle est essentielle. Je ne suis pas décisionnaire, je l’accompagne pour un objectif précis et atteignable. Pour une collaboration saine et approuvée, l’acceptation du changement est le point de départ.”
Attention, “je ne suis pas “psychothérapeute”, ce ne sont en aucun cas mes compétences. En revanche, je suis formé à appréhender les émotions pour mieux vous accompagner. Certains problèmes au sein du travail peuvent être en lien avec l’histoire personnelle. Dans ce cas, le coach devient une ressource bienveillante, sécurisante et non jugeante.”
Ainsi, “les outils du métier (tels que l’analyse systémique, la communication non violente …) vont me permettre d’aider mon client, le confronter sur ses plans d’actions, et ainsi impulser la prise de décisions. Je veux avant tout respecter ses aspirations profondes et qu’il atteigne ses propres objectifs.”